Deux détenus désormais au Vatican : l'ex-nonce pédophile et une provocatrice ukrainienne

 

Mais leurs dossiers ne sont pas comparables :

 

Détenu  par la justice du Saint-Siège avant son procès pour pédophilie (puis son extradition vers les prisons séculières en Italie ou en Pologne), l'ex-nonce Wesolowski se sent moins seul depuis quarante-huit heures : une autre personne est en garde à vue dans une cellule de la minuscule prison vaticane !

Il s'agit d'une des histrionnes du groupe Femen, micro-organisation ukrainienne sur financement atlantique. Seins nus et hurlant "God is a woman", Iana Aleksandrovna Azhdanova avait tenté de s'emparer de l'Enfant-Jésus de la crèche de la place Saint-Pierre, le 25 décembre, avant d'être maîtrisée par un gendarme. Selon le jésuite Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, Mme Azhdanova pourrait être inculpée "d'outrage, de vol et d'actes obscènes dans un lieu public".

Qu'une Femen rejoigne un pédophile dans la prison vaticane n'est pas l'effet du hasard. Mme Azhdanova représente l'érotomanie de la société de marché dans sa dimension d'absurde ; M. Wezolowski (qui payait des enfants à Saint-Domingue) représente la même chose dans sa dimension infernale.

Les Femen n'étant qu'absurdes*, le cas de l'Ukrainienne est infiniment moins grave que celui de l'ex-nonce ; souhaitons la prompte libération de cette femme – et son retour à Kiev qu'elle n'aurait pas dû quitter. Elle sait qui offre les billets d'avion.

 

PS - 15 h : "La jeune femme a été libérée en début d'après-midi, les autorités du Vatican ayant finalement opté pour une interdiction d'accès au Vatican et dans les autres institutions ecclésiastiques."

 

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* Leur commanditaire richissime est encore plus absurde qu'elles, étant persuadé qu'un tel mode d'action porte des coups sévères à l'Eglise catholique...